Actuellement, il ne se passe pas une semaine sans que le terme « burn out » ou syndrome d’épuisement lié au travail ne soit employé par un média.
Certains arrivent même à penser que cette notion est arrivée avec l’augmentation du stress au sein des entreprises depuis quelques années. Il n’en est rien, ce terme a été utilisé en 1975 par un psychanalyste, Herbert J. Freudenberger, travaillant avec des professionnels de la santé mentale aux États-Unis, pour décrire un syndrome d’épuisement professionnel avec ces mots : « En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. » A l’origine, Herbert J. Freudenberger visait principalement des actifs des secteurs médical, paramédical ou social donc des personnes ayant en commun un engagement fort dans le rapport à l’autre.
Il faut comprendre que le burn out n’est pas une maladie mais un processus. Effectivement c’est progressivement et insidieusement que le stress qui peut être bénéfique devient anxiogène et se transforme en «stress chronique ».
Ce syndrome comporte trois stades, le premier est un épuisement émotionnel autant physique que psychique, le deuxième est le prolongement du premier, soit la déshumanisation de la relation humaine, pour se terminer avec un stade ou le corps et le mental tombent littéralement sous la pression et les tensions entraînant la perte de sens et de valeurs. Avec l’évolution de la société, si les conséquences du stress sont restées les mêmes, les causes ont quant à elle changé et le cercle des personnes touchées par cette notion d’épuisement a commencé à s’élargir et sortir du cadre des professionnels de la santé…article complet ci dessous:
http://www.sophromedia.fr/sophrologie-burn-out-et-burn-down/