Le concept de sophrologie à été inventé par le Dr. Alfonso Caycedo (1939 – 2017), docteur en médecine et en chirurgie ayant choisi de se spécialiser en neurologie et d’entreprendre de nombreuses recherches sur la conscience. Le mot « Sophrologie » se compose de 3 mots tirés du grec ancien : SOS (harmonie), PHREN (esprit) et LOGOS (dans le sens de traité). Suite à ses recherches, le Dr. Caycedo entreprit un périple de plusieurs années qui l’emmena de l’Inde au Japon en passant par le Tibet, où il rencontra de nombreux maîtres à penser comme le Dalaï-lama. De retour en Europe, il mit au point sa méthode qui se veut une « école scientifique de la conscience humaine »: il fonde celle-ci sur la phénoménologie et les différentes étapes de la modification de la conscience pour élaborer sa technique en trois degrés :
La sophrologie est une juste combinaison entre les philosophies et pratiques orientales et les connaissances neurologiques occidentales permettant d’unifier l’individu dans son intégralité, et de nous faire prendre conscience que l’esprit n’est rien sans le corps. Cette prise de conscience est une évidence en Asie, où elle constitue par exemple le fondement de la médecine traditionnelle chinoise, qui considère le corps comme un « tout » plutôt que comme une somme d’organes indépendants. Elle mériterait à ce titre selon moi d’être mieux connue et davantage développée en Occident.
Développer la complémentarité « corps-esprit » est devenu de nos jours autant une évidence qu’un réel besoin.
Pour permettre un travail en douceur et en profondeur, la sophrologie recourt à deux catégories de pratiques :
– les relaxations dynamiques, qui sont des exercices tournés vers le corps et la respiration, pratiqués autant assis que debout, et
– les techniques spécifiques où le travail se fait davantage sur l’esprit en conscience modifiée, en mobilisant le pouvoir de la visualisation.
En agissant autant sur le corps que sur l’esprit, la sophrologie s’adapte parfaitement à nos besoins actuels pour :